Michel Maffesoli
| Vrai nom | Michel Maffesoli |
|---|---|
| Activités | sociologue |
| https://x.com/michelmaffesoli | |
| Site web | https://www.radiofrance.fr/personnes/michel-maffesoli |
Michel Maffesoli est un sociologue et essayiste français.
Positionnement Global
"Nous assistons à la décadence inéluctable de la modernité. Fin d’un monde se manifestant, au quotidien, dans une dégénérescence intellectuelle, politique, sociale dont les symptômes sont de plus en plus évidents"[1]
"La crise sanitaire signe la mort de la mondialisation, valeur dominante d’une élite obnubilée par un marché sans limites, sans frontières"[1]
"Arrêtons de parler de complotisme, disons tout simplement 'le fait de penser par soi-même'"[2]
"L'élite s'est déconnectée du peuple jusqu'à le mépriser. Et il y a un retour forcené qui va engendrer le meilleur et le pire. Le peuple se révolte en Italie, au Brésil, en Autriche, en Hongrie, en Ukraine, aux États-Unis, en Angleterre"[3]
Positions
"À l’encontre du leitmotiv marxiste: «l’air de la ville rend libre», formule archétypale du déracinement, la glèbe natale retrouve une force et vigueur indéniables"[1]
"Il existe, gauche et droite confondues, une véritable «marxisation» des esprits. L’élite moderne: politiques, journalistes et divers experts, est contaminée par cette prétention quelque peu paranoïaque. Dans un avenir, plus ou moins proche, l’on arrivera à réaliser une société parfaite!"[1]
« Je ne suis ni de droite ni de gauche. Mes convictions, je n’en fais jamais état. »[4]
Jair Bolsonaro
En 2020, il pense que les soignants "sont utilisés pour vitupérer (blâmer) [Jair] Bolsonaro"[3]
Élections
Il déclare au magazine Marianne qu'il n'a jamais voté de sa vie, et la rédaction le qualifie de Libertaire[5]
Société
Démocratie
2020 - « Il va y avoir des soulèvements populaires »[6]
"La fin d’une civilisation peut être une délivrance et, en son sens fort, l’indice d’une renaissance. Indice, «index», ce qui pointe la continuité d’un vitalisme essentiel !"[1]
Droit / Justice
2025 - Concernant la condamnation de Nicolas Sarkozy : "le peuple ne se reconnait plus dans cette justice [...] Nous sommes dans un moment ou l'ère des soulèvements n'est pas loin, et où le sang peut couler"[7]
Services Publics
Il parle d'une "idéologie du service public" d'une domination injuste sur les "lois primordiales [...] de la nature"[1]
Sociologie
"Je revendique de ne pas être scientifique [...] J'utilise une autre méthode non moins rigoureuse, celle de la connaissance ordinaire, enracinée dans la vie et les livres. Je lis, puis vérifie dans le café du commerce et le métro"[8]
Philosophie "post-moderne"
Il like un post en hommage à Guillaume Faye[4][9] par Thomas Ferrier, ayant, tout comme le premier, appelé et théorisé une future structuration "archaïque" de la société (une synergie entre "l'archaïque" et le développement technologique[3]) :
Pour lui, la société française et européenne est en train de tourner la page de : "l'universalisme, la mondialisation et l’individualisme"[6]
Il semble en faveur de la notion de 'communautarisme', sujet qu'il lui est cher (Le Temps des tribus, 1988), et préface un ouvrage nommé 'Éloge du Communautarisme'[10]
« Sociologue signifie de gauche. Hors moi, justement, je n’étais pas de gauche. Et si je suis tricard, fondamentalement, c’est pour cela »[4]
Il cite Nietzsche, et dénonce la "bienpensance" :
"Contre la bienséance, bienpensance, "conformisme logique" (Durkheim) , les libres-penseurs : "ni libres, ni penseurs" (Nietzsche)"[11]
Progressisme
"je fais une critique du progressisme et du mythe du progrès"[3]
"Plutôt que de vouloir dominer la nature [humaine] [par le progressisme], on s’accorde à elle"[1]
"La matrice moderne constituée de l’individualisme, du rationalisme et du progressisme est en train de laisser la place à une nouvelle matrice, le «nous», l’émotionnel et le temps présent"[6]
Il parle d'une "Dégénérescence [...] du mythe progressiste", il semble considérer comme "morbide" le droit au mariage homosexuel (ainsi que d'autres droits comme la PMA ou la GPA) :
"Dégénérescence [...] du mythe progressiste? Corrélativement à l’idéologie du service public, ce progressisme s’employait à justifier la domination sur la nature, à négliger les lois primordiales de celle-ci et à construire une société selon les seuls principes d’un rationalisme abstrait dont l’aspect morbide apparaît de plus en plus évident. Les réformes dites «sociétales» (mariage pour tous, PMA-GPA, etc.) en étant les formes caricaturales"[1]
Il pense que le Coronavirus signe la fin de l'idée de progressisme, mais n'explique pas comment, il répète cette idée un peu plus bas :
"La pandémie de coronavirus ébranle l’idéologie progressiste des sociétés modernes et sa prétention à tout résoudre"[1]
Médecine
"L’aide médicale à mourir signe la fin de la fonction soignante des médecins"[12]
Covid-19
Il tente souvent et sur mains sujets de prédire l'évolution de la société :
"une fois achevé le fantasme de la pandémie actuelle, le [concept de] travail ne sera plus le même"[3]
"La crise sanitaire signe la mort de la mondialisation, valeur dominante d’une élite obnubilée par un marché sans limites, sans frontières"[13]
Il associe le progressisme à l'autoritarisme, à l'utilitarisme (Bentham) et à l'hygienisme :
"le confinement, le port obligatoire de la muselière, le pass vaccinal: toutes ces mesures visaient à mettre au pas un peuple méfiant à l'égard des élites"[14]
"la crise sanitaire porteuse de mort individuelle est l’indice d’une crise civilisationnelle, celle de la mort d’un paradigme progressiste ayant fait son temps"[1]
Luttes Sociales
A la question du monde de l'entreprise où la rentabilité est favorisée aux enjeux humains, il réponds :
"Il faut se rendre compte de l'importance du qualitatif [...] Mettre en place des moments de partage, de solidarités internes, et créer des lieux, des moments où il est possible de s'exprimer"[3]
Autre
Gabriel Matzneff
"Avec les amis de Raskar Kapac et avec nos vieux amis: R.Scherer et G. Matzneff"[4]
Sur les multiples suites données aux condamnations pour faits de pédocriminalité et d'apologie de la pédophilie concernant Gabriel Matzneff, Maffesoli déclare qu'il y a un lynchage médiatique, et défends le principe de prescription et de justice institutionnelle comme seul compas :
"Il y a quelque chose de profondément malsain à voir tout ce petit monde parisien, qui se gargarise des mots de démocratie, de république, de justice et de droits de l’homme utiliser le moyen du lynchage médiatique pour soulager sa mauvaise conscience"[15]
Il décrit selon lui la philosophie de Matzneff face à ses actes :
"Une éthique qui respecte l’ordre des choses, les "lois de la nature", les lois de l’éternelle tradition [...] De ces lois qui fondent ce que peut être une initiation, faire advenir l’adulte qui est en l’enfant, au contraire d’une emprise, qui n’est qu’une forme transgressive de l’éducation, c’est-à-dire un modelage de l’enfant par l’adulte"[15]
Références
...
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 et 1,9 Le Figaro (23 mars 2020). Michel Maffesoli: «La crise du Coronavirus ou le grand retour du tragique»
- ↑ X (3 août 2025). Citoyen initié sur X
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 et 3,5 L'ADN (2 juin 2020). Nouvelles valeurs : la crise a commencé avant celle du Covid
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 StreetPress (2 septembre 2020). Maffesoli : le sociologue médiatique est aussi un grand ami de l'extrême droite et de Matzneff
- ↑ Marianne (17 mai 2019). Maffesoli et tribus jaunes - Archive du 7 juin 2019.
- ↑ 6,0 6,1 et 6,2 Stratégies (4 juin 2020). Michel Maffesoli : « Il va y avoir des soulèvements populaires » - Stratégies - Archive du 5 juin 2020.
- ↑ [Lien mort] X X
- ↑ Marianne (17 mai 2019). Maffesoli et tribus jaunes - Archive du 7 juin 2019.
- ↑ Fichier:Capture decran 2020-09-01 a 10.16.19.png
- ↑ https://www.amazon.fr/Eloge-communautarisme-Aristote-Hegel-Marx/dp/2916916083
- ↑ X (17 juillet 2025). Michel Maffesoli sur X
- ↑ X (21 mai 2025). Michel Maffesoli sur X
- ↑ Le Figaro (23 mars 2020). Michel Maffesoli: «La crise du Coronavirus ou le grand retour du tragique»
- ↑ X (24 septembre 2025). Libre Média sur X
- ↑ 15,0 et 15,1 Midi Libre (19 janvier 2020). Le point de vue de Michel Maffesoli : "Un tout petit monde" - Archive du 19 janvier 2020.