Manuel Bompard

De PolitiWiki
Manuel Bompard
Manuel bompard.jpg
Vrai nom Manuel Bompard
Date de naissance 30/03/1986
Activités ingénieur, homme politique français
YouTube https://www.youtube.com/user/manuelbompard
Twitter https://x.com/mbompard
Facebook https://www.facebook.com/mbompard/
TikTok https://www.tiktok.com/@manuelbompard?lang=fr
Instagram https://www.instagram.com/manuelbompard/?hl=fr
LinkedIn https://fr.linkedin.com/in/manuelbompard
Site web https://manuelbompard.fr/

Manuel Bompard est un ingénieur et homme politique français. Il est le coordinateur national de La France Insoumise (LFI).

Positionnement Global

Selon lui, le Parti Socialiste [PS] est rempli de « menteurs » pris dans une « dérive trumpiste »[1]

Union de la gauche

Il indique que LFI a envoyé un courrier à l'ensemble des autres composantes de gauche pour être prêt en cas de nouvelle dissolution, avec comme ligne : l'union sur un programme de rupture.[2] L'objectif est "d'avoir des candidatures porteuses du programme du Nouveau Front populaire sur toutes les circonscriptions". Il regrette que le PS ne veuille plus du programme du NFP et souhaite mettre des candidats face aux députés insoumis sortants, mais continue à travailler avec tous ceux qui veulent encore du programme du NFP.[3]

Économie

Il dit que le programme de LFI est anticapitaliste : "mon programme politique, le programme politique de la France insoumise, il est anticapitaliste. J'ai pas de problème à le dire."[4]

Avantages élus

Il n'est pas opposé à l'idée de rediscuter un certain nombre d'avantages accordés aux députés : il appelle toutefois à faire attention à continuer à permettre aux députés d'embaucher des collaborateurs parlementaires et à pouvoir se rendre dans leur circonscription.[5] Il reste toutefois ouvert à l'idée de revoir la rémunération des députés eux-mêmes, car elle est quand même plus importante que le salaire médian ou le salaire moyen.[6]

Il dit qu'il était temps d'ouvrir la discussion sur les avantages des anciens premiers ministres:

« il y avait quelque chose d'un peu indécent que quelqu'un qui a été premier ministre il y a 20 ans continue à bénéficier des moyens de l'État », expliquant qu'à la différence des parlementaires eux ne sont plus en fonction désormais.[7]

Salaires

Il critique le fait de baisser voire supprimer les cotisations comme stratégie pour augmenter le pouvoir d'achat :

"En supprimant les cotisations, on n'augmente pas le pouvoir d'achat. Les gens devront payer des prélèvements privés plus chers pour financer les profits des assurances"[8]

CSG

Il souhaite que la CSG soit progressive : "vous ne pouvez pas non plus considérer qu'il est normal dans notre pays [...] que quand on touche beaucoup beaucoup de dividendes, on doit payer autant de CSG qu'une personne qui bénéficie juste d'une assurance vie qu'elle a placée sur des comptes".[9]

RSA

Il trouve honteux de supprimer la prime de Noël aux personnes aux RSA qui n'ont pas d'enfants.[10]

Médias

Il voit deux axes de réforme à faire : ce qu'on peut faire dès maintenant, et ce qu'on pourra faire une fois au programme.

Parmi les mesures à prendre une fois au pouvoir, il cite par exemple :

  • oeuvrer pour la déconcentration dans les médias pour couper le lien organique avec les puissances économiques ;
  • créer un conseil de déontologie dans les médias ;
  • donner davantage de pouvoir aux salariés dans les entreprises de presse ;
  • avoir des autorités de régulation avec un réel pouvoir d'action et de sanction, contrairement à l'ARCOM aujourd'hui.[11]

Sociétal

Alcool

Il n'est pas opposé à ce qu'on interdise la vente d'alcool à la buvette de l'Assemblée nationale. Il trouve toutefois un peu démagogique d'essayer de faire croire que c'est ce type de mesures symboliques qui vont permettre de réellement lutter contre l'alcoolisme.[12]

Intelligence artificielle (IA)

Il pense qu'en fonction de la façon dont on l'utilise et la régule, l'IA est à la fois une opportunité (par exemple lorsque ça aide à mieux détecter les cancers ou faire de meilleures prévisions climatiques), et une source de danger (par exemple lorsqu'elle est utilisée pour fliquer les salariés).

Il pense qu'il faut qu'il y ait une initiative d'impulsion publique de l'IA car ça porte des opportunités d'intérêt général, mais que dans le même temps il doit y avoir "des organismes publics qui impulsent une politique de planification du développement de l'intelligence artificielle en France et après il doit y avoir des mécanismes de régulation parce qu'il y a des usages de l'intelligence artificielle qui sont nocives à à la société".[13]

Il préconise par exemple de réguler l'installation et l'utilisation des data centers dont l'IA a besoin pour fonctionner : "pour donner un exemple, on ne permette pas une activité comme du fait de frapper de la cryptomonnaie. frapper de la cryptomonnaie, ça coûte beaucoup d'énergie dans les data centers. Qu'est-ce que ça nous rapporte pour du point de vue de l'intérêt général ?"[14]

Il dit qu'il doit y avoir une régulation des données qu'on va stocker, car on ne pourra pas tout stocker : "Est-ce que c'est utile de stocker des données météorologiques ? Oui. Est-ce que c'est utile de stocker l'historique de navigation de toutes les personnes qui habitent en France pour ensuite pouvoir leur vendre des produits qui correspondent à leurs habitudes de navigation ? Non, du point de vue de l'intérêt général, c'est pas utile".[15]

Il veut aussi des régulations pour limiter l'impact des deep fakes, notamment dans les débats publics. Il propose par exemple un système de labellisation qui permette de distinguer le véritable contenu d'un candidat de vidéos générées par IA.[16]

Lutte contre le terrorisme

Il veut remettre le délit d'apologie du terrorisme dans le droit de la presse, car il dénonce une dérive et une instrumentalisation de cette loi à des fins politiques depuis que cette disposition se trouve dans le Code pénal.[17] Il explique qu' "il y a des dérives sur le fait que depuis que ce délit d'apologie du terrorisme a été mis dans le code pénal il y a des gens qui sont poursuivis qui sont convoqué devant la police pour des faits qu'on ne peut pas considérer comme étant des faits d'apologie du terrorisme."[18]

Il indique qu'un certain nombre de voix s'étaient exprimées en 2014 pour s'opposer au déplacement de cette loi dans le Code pénal, notamment des sénateurs communistes, écologistes et même républicains.[19][20]

Il dénonce une forme de "trumpisation du débat politique en France" devant la polémique qui accuse LFI de vouloir autoriser l'apologie du terrorisme.[21]

Mouvements Sociaux

Gilets Jaunes

A posteriori, il salue le mouvement des gilets jaunes :

"Je considère que le mouvement des gilets jaunes a été un mouvement social très important et que nous l'avons soutenu et que nous avons bien fait de le soutenir".[22]

Mouvement '10 Septembre'

Il annonce soutenir le mouvement du 10 septembre :

"Oui, effectivement, je le soutiens et je le partage et ensuite j'en respecte le caractère pas apolitique et apartisan : c'est-à-dire que je propose et je demande au militants de la France insoumise et à toutes celles et ceux qui partagent nos idées de se mettre à disposition, de se mettre au service de ce mouvement pour faire en sorte qu'ils réussissent parce que c'est la condition [...] pour protéger les Français des conséquences du ravage que va faire le plan Bayrou s'il rentre en application."[23]

Il explique qu'il soutient les revendications du mouvement du 10 septembre :

"Mais évidemment parce qu'on en partage les revendications et la revendication principale, c'est le fait que le plan Bayrou qui a été annoncé avant l'été soit retiré [...] par exemple le fait de revenir sur la réforme des retraites à 64 ans, par exemple le fait de refuser que ce soit les Françaises et les Français qui payent le prix, payent les conséquences de la politique d'Emmanuel Macron depuis 2017".[23]

A posteriori, il indique qu'un élément positif est que cela a permis de s'interroger sur des méthodes de mobilisation qui ne reposent pas que sur le nombre, mais aussi sur comment bloquer l'économie, en remettant en cause notamment les grèves perlées.[24] Un autre élément positif du 10 septembre selon lui est que ça a découlé sur le 18 :

"je trouve l'autre élément positif du 10 septembre, c'est que ça a produit le 18. À un moment, faut aussi dire la vérité. S'il y avait pas eu le 10 septembre, il y aurait pas eu le 18 septembre."[25]

Mouvement '18 Septembre'

La veille, il appelle à manifester et espère qu'il y aura encore plus que 800.000 personnes, qui était le chiffre annoncé en prévision.[26] Il ne souhaite pas qu'il y ait des débordements, et pense que pour se faire entendre il faut que la manifestation soit pacifique et non violente. Il dénonce le traitement politique et médiatique fait des violences très minoritaires pour décrédibiliser toute la mobilisation.[27]

A posteriori, il décrit la journée comme un grand succès, et salue tous ceux qui ont fait grève dans un contexte difficile et tous ceux qui ont manifesté dans un grand calme. Il est convaincu que la mobilisation se poursuivra après le 18 septembre. Il soutient et appuie les manifestations qui se profilent pour le 21 septembre, et y participera le cas échéant.[28]

A posteriori, il pense qu'on a manqué le coche d'embrayer sur la suite et d'utiliser l'énergie qui s'était accumulée pour construire un rapport de force.[29]

Syndicats

Il explique qu'il faut poser la grève générale comme perspective pour créer du rapport de force, pour que cela ait des chances de se produire :

"ça se décrète pas évidemment mais personne ne pense que ça se décrète. Mais par contre si vous le posez jamais comme perspective, ça ne se produira jamais. Donc en fait c'est ça le bon équilibre qu'il faut trouver, le poser comme perspective et essayer de créer les conditions de la construction d'un rapport de force."[30]

Il s'appuie également sur la charte d'Amiens pour expliquer que la grève générale doit aussi être l'objectif des syndicats : "Quand vous lisez en détail la charte d'Amiens, les objectifs des syndicats c'est la grève la grève générale révolutionnaire"[31]

Charte d'Amiens

S'il ne souhaite pas qu'il y ait de lien de subordination entre politiques et syndicats, il explique qu'il faut tout de même essayer de construire des formes d'interaction entre les deux.[32] En cela, il remet en cause la lecture qui est faite habituellement de la charte d'Amiens, qui voudrait que les politiques n'ont pas à se mêler des mouvements sociaux et réciproquement :

"Dans ce préambule de 1936 des statuts de la CGT, il y a une phrase très intéressante qui dit "La neutralité à l'égard des partis politiques ne saurait impliquer son indifférence à l'égard des dangers qui menaceraient les libertés publiques comme les réformes en vigueur ou à conquérir.""[33]

Il en déduit que lorsqu'il y a une réforme à gagner ou des libertés publiques à conquérir, il doit y avoir la possibilité pour le syndicat et le politique d'agir en commun.[34]

Conflit israélo-palestinien

Condamnation 7 octobre

Le 11 octobre 2023, quelques jours après le 7 octobre, il indique :

« Le Hamas est une organisation qui a commis, samedi, des actes qui visent à semer la terreur, et si on prend comme définition du terrorisme le fait de vouloir semer la terreur par des actes criminels, les actes qui ont été commis correspondent bien évidemment à cette définition ».[35]

Il déclare toute l'importance qu'il accorde au droit international pour régler ce type de conflits :

« Ma boussole en matière de droit international, c'est le Conseil de sécurité des Nations unies », qui a « pris deux résolutions, dans lesquelles il considère comme groupes terroristes Al-Qaïda et Daech » mais pas le Hamas. Il précise : « Les actes qui ont été commis samedi, en droit international, s’apparentent à des crimes de guerre, et je ne suis pas le seul à utiliser cette expression puisque j’ai vu que le représentant de l’Etat d’Israël aux Nations unies utilise cette même qualification ».

Il ajoute que qualifier les actes commis au regard du droit international « c’est la seule manière avec laquelle, ensuite, vous pouvez en particulier poursuivre les auteurs devant les juridictions internationales ».[35] En octobre 2025, il dénonce les propos tenus par une intervenante lors d'une conférence à l'université de Paris qui appelait à ne pas condamner le 7 octobre, qu'il juge inacceptables : "moi je suis évidemment indigné par les propos qui ont été tenus dans cette conférence et je considère que la personne qui a tenu ces propos, elle doit faire l'objet de de sanctions".[36] Il en profite pour dénoncer un deux-poids deux-mesures :

"J'aimerais bien que cette même clarté s'applique d'ailleurs dans toutes les situations [...] parce que j'ai entendu et j'ai vu passer ce weekend de soutien à l'armée israélienne dans lequel sont des propos qui sont des propos d'apologie du génocide. Vous voyez ça aussi j'aimerais bien qu'on soit aussi impitoyable sur ce sujet. Pas deux poids deux mesures, pas de double discours, pas de double langage, il y a des choses qui sont inacceptables, elles doivent être condamnées comme telles"[37]

Condamnation du Hamas

En octobre 2025, il déclare être d'accord avec la condamnation par la France des exécutions perpétrées par le Hamas de personnes présentées comme des collaborateurs d'Israël : "évidemment, évidemment, on peut pas être d'accord avec ce type de méthode"[38].

Génocide à Gaza

Le 11 octobre 2023, il dénonce la mort de 11 employés de l'ONU dans la bande de Gaza par des tirs de roquette.[39]

En décembre 2023, il appelle à mettre fin au massacre, à l'occasion de la Marche pour la Paix.[40]

En février 2024, il dénonce le double discours insupportable de la France qui laisse faire l'offensive d'Israël sur Rafah, alors que la Cours internationale de justice pointe un risque de génocide. Il réclame davantage de sanctions :

« Elle laisse faire. Je ne l'accepte pas. La France doit faire davantage. S'il faut sanctionner les athlètes puisqu'on l'a fait pour la Russie, faisons-le ! S'il faut faire des sanctions économiques contre le gouvernement israélien, je demande qu'on le fasse ».[41]

En octobre 2025, il salue le cessez-le-feu ainsi que la libération des otages et des prisonniers palestiniens. Il "souhaite que les négociations qui sont engagées permettent d'aboutir sur un accord qui soit un accord de paix juste et durable"[42]

Destitution de Macron

Il milite pour la procédure de destitution d'Emmanuel Macron.[43]

Il est conscient que Macron partira le jour où il sera obligé de partir, et voit la destitution comme une perspective de lutte. Il pense que pour l'inciter à partir, il faut faire pression, par exemple sur les milliardaires ou même par le biais de mouvements sociaux d'ampleur.[44]

"On propose une perspective de lutte, une perspective de bataille. La perspective de bataille, elle part de l'idée que si vous voulez vraiment changer les choses aujourd'hui, le verrou c'est Macron, c'est lui qu'il faut faire partir. Voilà, tout simplement."[45]

Extrême-droite

Il explique que l'affrontement entre la gauche et l'extrême-droite va avoir lieu, car c'est la dynamique mondiale, et qu'il faut donc s'y préparer :

"La question qui nous est posée, c'est est-ce qu'on prépare les conditions de cet affrontement de manière claire en montrant qu'on ait une alternative qui est une alternative crédible, ou est-ce qu'on brouille notre message et en quelque sorte on garantit la survie du macro du macronisme encore pendant un an ou 2 ans en espérant que dans un an ou 2 ans, on sera mieux placé pour battre l'extrême droite. On sera pas mieux placé pour battre l'extrême droite si on est responsable du fait que les macronistes sont restés au pouvoir pendant 18 mois de plus. Donc il faut pas avoir peur d'aller à la bataille électorale."[46]

En cela, il critique la stratégie du PS de ne pas avoir censuré Bayrou puis Lecornu par peur de nouvelles élections anticipées.

Élections

Présidentielle 2022

En 2025, il indique « il y avait sans doute trop de candidatures. Monsieur Roussel par exemple en maintenant sa candidature nous a peut-être empêchés de nous qualifier au second tour. »[47]

Municipales 2026

Il indique que les listes présentées n'ont pas vocation à être des listes avec uniquement des insoumis : « on fait avec tous ceux qui sont d'accord sur les mêmes bases programmatiques que les nôtres. »[48]

Il explique qu'il y a des marqueurs programmatiques nationaux tels que la régie publique de l'eau ou la cantine publique gratuite :

"on est prêt à faire des listes communes avec celles et ceux qui sont d'accord avec ces marqueurs programmatiques. D'ailleurs, il y a un certain nombre de communes où ça sera pas des listes insoumises, ça sera des listes avec d'autres".[49]

Son objectif est qu'il y ait des listes avec un programme de rupture partout : "la ligne stratégique est celle de la France insoumise, c'est l'union sur un programme de rupture. Il y a pas d'autres sujets. Donc quand il y a pas les conditions de créer l'union sur un programme de rupture, ben c'est les insoumis qui portent le programme de rupture. Quand il y a moyen de porter l'union sur un programme de rupture, on en est très contents."[50]

Il ne souhaite pas que LFI dirige toutes les villes du pays, mais souhaite qu'elle puisse le faire parfois.[51]

Il indique que le risque d'élimination de la gauche au premier tour entre en compte pour savoir si LFI présente une liste à part.[52]

Présidentielle 2027

Choix candidature

En 2025, il déclare être pour une candidature commune en cas de présidentielle anticipée, sur la base d'un programme : « le programme qu'on a défendu l'année dernière je ne l'abandonne pas, c'est le Parti Socialiste qui dit qu'il n'y a plus d'accord programmatique possible avec la France Insoumise ». Il précise qu'il est légitime que ce soit une personne de LFI qui l'incarne compte tenu des résultats en 2022 et du fait que LFI a le plus grand nombre de députés. Il ajoute toutefois :

« on peut faire une campagne commune, un accord global, il y a des élections législatives qui vont suivre, on peut même réfléchir à des compositions gouvernementales communes » [53]

À propos de l'affiche de campagne de Marine Tondelier qui indique "une autre Marine est possible", il déclares souhaiter un débat de fond :

"Je crois pas que ça soit personnellement en tout cas intelligent de centraliser comme ça le rassemblement national dans la campagne. Après Marine a le droit d'être candidate à l'élection présidentielle et moi j'aspire à ce qu'il y ait un débat à l'élection présidentielle qui se fasse sur des projets plutôt que sur des punchlines"[54]

Primaire

Il critique la méthode de la primaire comme choix pour un candidat commun :

« la primaire à laquelle certains veulent essayer de nous contraindre, tout le monde a compris que c'est pas vraiment une primaire, c'est une forme de piège ou d'embuscade puisque à la fin il y a la moitié des gens qui sont candidats à cette primaire qui disent déjà que si on devait l'emporter ils ne nous soutiendraient pas. ».

Il ajoute qu'il ne pense pas que c'est la seule façon de gagner : « c'est sûr que s'il y a moins de candidatures c'est plus facile, mais pour gagner il faut faire plus de voix c'est tout. » [55]

Stratégie second tour

Pour gagner le second tour, il dit qu'évidemment il faut d'abord "avoir une stratégie qui vous permet d'accéder au second tour".[56]

Pour gagner, il indique qu'il faut essayer de convaincre ceux qui n'ont pas voté au premier tour, car "il y a toujours des marges de progression chez les personnes qui ne vont pas voter", et il y a aussi une part de gens qui refusent l'extrême-droite, y compris chez les macronistes.[57]

Il critique la stratégie de choisir un candidat "qui fait moins peur" pour gagner face au Rassemblement National, car inefficace.[58]

Références

.

  1. https://www.humanite.fr/politique/budget/tous-les-groupes-de-gauche-votent-ensemble-et-dun-coup-ca-part-comment-ecologistes-et-communistes-sont-pris-au-piege-du-pugilat-ps-lfi
  2. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:27:54)
  3. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:29:48)
  4. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:24:42)
  5. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:31:25)
  6. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:33:00)
  7. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:33:33)
  8. https://x.com/mbompard/status/1963907383706501158
  9. Manuel Bompard (7 novembre 2025). 🔴 Je fais voter LFI le plateau de BFM ? (00:19:57)
  10. Manuel Bompard (7 novembre 2025). 🔴 Je fais voter LFI le plateau de BFM ? (00:14:57)
  11. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (01:01:28)
  12. Manuel Bompard (7 novembre 2025). 🔴 Je fais voter LFI le plateau de BFM ? (00:41:30)
  13. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (01:06:04)
  14. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (01:08:21)
  15. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (01:08:32)
  16. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (01:09:45)
  17. https://x.com/mbompard/status/1863168576728813648
  18. LCI (25 novembre 2024). "Je suis estomaqué par une forme de trumpisation du débat politique en France" : Manuel Bompard|LCI (00:00:53)
  19. BadMulch 2 (27 novembre 2024). La Droite Accuse LFI De Légaliser L'Apologie Du Terrorisme. (00:15:11)
  20. https://x.com/Weatherboy_fr/status/1861148584164425936
  21. LCI (25 novembre 2024). "Je suis estomaqué par une forme de trumpisation du débat politique en France" : Manuel Bompard|LCI (00:00:30)
  22. FranceInfo (18 août 2025). Bloquer le pays le 10 septembre ! (00:16:45)
  23. 23,0 et 23,1 FranceInfo (18 août 2025). Bloquer le pays le 10 septembre ! (00:15:28)
  24. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:08:38)
  25. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:11:03)
  26. FranceInfo (18 août 2025). Bloquer le pays le 10 septembre !
  27. FranceInfo (18 août 2025). Bloquer le pays le 10 septembre ! (00:00:55)
  28. BFMTV (18 septembre 2025). https://www.bfmtv.com/politique/video-il-y-aura-d-autres-mobilisations-apres-ce-jeudi-18-septembre-affirme-manuel-bompard_VN-202509180935.html
  29. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:11:56)
  30. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:12:48)
  31. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:14:07)
  32. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:13:48)
  33. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:15:15)
  34. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:15:34)
  35. 35,0 et 35,1 L'Opinion (11 octobre 2023). Bompard affirme que le Hamas «a commis des actes qui visent à semer la terreur», sans qualifier l’organisation de terroriste
  36. Manuel Bompard (27 octobre 2025). 🔴 Attention aux arnaques et aux menteurs ! (00:18:20)
  37. Manuel Bompard (27 octobre 2025). 🔴 Attention aux arnaques et aux menteurs ! (00:19:00)
  38. Manuel Bompard (16 octobre 2025). 🔴 Manuel Bompard, invité de la matinale de TF1 ! (00:07:32)
  39. https://x.com/mbompard/status/1712200343424323819
  40. La France Insoumise (17 décembre 2023). GAZA : IL FAUT METTRE FIN AU MASSACRE ! - LE PLAIDOYER DE MANUEL BOMPARD
  41. FranceInfo (9 février 2024). Conflit Hamas-Israël : Manuel Bompard dénonce le "double discours insupportable" de la France qui "laisse faire"
  42. Manuel Bompard (16 octobre 2025). 🔴 Manuel Bompard, invité de la matinale de TF1 ! (00:07:55)
  43. https://x.com/mbompard/status/1960297578169307497
  44. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:30:33)
  45. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:31:20)
  46. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:49:08)
  47. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:31:04)
  48. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:28:25)
  49. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:32:08)
  50. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:41:05)
  51. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:42:15)
  52. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:39:07)
  53. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:28:55)
  54. Manuel Bompard (27 octobre 2025). 🔴 Attention aux arnaques et aux menteurs ! (00:19:30)
  55. BFMTV (17 septembre 2025). Dans la rue le 18 septembre ! (00:29:53)
  56. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:42:55)
  57. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:44:00)
  58. Journal l'Humanité (29 octobre 2025). Budget, syndicalisme, municipales : Manuel Bompard face à l’Huma (00:46:16)