Juan Branco

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Juan Branco

Vrai nom	Juan Paulo Branco López
Date de naissance	26 Aout 1989
Activités	Avocat, écrivain
YouTube	https://www.youtube.com/@JuanBrancoFR
Twitter	https://twitter.com/anatolium
Site web	https://juan-branco.fr/

Juan Branco (né le 26 aout 1989) est un avocat, écrivain et influenceur politique.

Positionnement global

Son objectif est de "rendre des ressources, des capacités de décision au peuple français et lui faire confiance pour réorienter la politique de notre pays" mais concernant ses orientations politiques, il déclare qu'il n'a "pas vocation à décider au nom des gens, même théoriquement".

A propos de son objectif politique, il dit : "je m'identifie aussi à des responsables politiques très radicaux (ou non politiques) de gauche, en France ou à l'étranger, c'est-à-dire que des gens comme Malcolm X ou autres sont des références absolues pour moi. Et je pense que je vais plus dans cette direction, c'est-à-dire de tenir une ligne éthique absolue, d'engagement, d'une forme de pureté qui me permettent d'aider les gens à s'émanciper : c'est ça mon objectif, plus que de les diriger, de les orienter, je ne pense pas avoir cette ambition."

Lorsqu'on lui demande de citer un ou des politiques proches de ses idées, il répond : "s'il y en avait, je me serais affilié à eux".

À propos des scandales de corruption et des affaires, il déclare : "Le discours de la dénonciation, il est efficace, mais il n'est pas intelligent, c'est-à-dire qu'il faut reconstruire une approche systémique, politique, c'est-à-dire comment est-ce qu'on change systémiquement les choses" .

Démocratie

Il pense qu'aujourd'hui une révolution est possible et souhaitable, "il faut l'organiser, oui bien sûr, il faut prendre au sérieux cette hypothèse". Il propose que le peuple se soulève pour subvertir le pouvoir sans violence physique".

Il souhaite une refonte plus démocratique de la France, mais il exclut le projet de 6e république de LFI comme une des options possibles, car il estime qu'aujourd'hui il n'y a "pas d'alternative politique dans les forces institutionnelles existantes qui permette [...] vraiment de rendre une partie de sa souveraineté au peuple".

Il souhaite que chaque citoyen individuellement agisse pour l'avènement de cette révolution.

Il pense qu'une masse critique de gens convaincus de changer le régime est suffisante pour que le changement de système ait lieu spontanément, ce qui justifie selon lui de ne pas avoir besoin de décrire techniquement de quelle façon la révolution aura lieu .

Il semble considérer que la France est un état bourgeois et que ce n'est pas normal "Quand vous avez des gens du peuple qui cherchent à se faire entendre, s'ils ne passent pas par des intermédiaires comme moi aujourd'hui c'est très difficile, or c'est injustifiable comme situation, on n'a pas à dépendre de personnes qui proviennent de la bourgeoisie qu'elle soit grande ou petite pour se faire entendre en tant que peuple ou en tant qu'individu"

Élections Présidentielles en France

Il déplore le fort taux d'abstention notamment dans certaines élections municipales, qu'il explique par l'absence d'offre politique viable, et par un désintérêt politique y étant lié.

Il a par ailleurs appelé au vote blanc lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017 dans l'objectif de ne pas donner "une once de légitimation potentielle" à Marine le Pen ni à Emmanuel Macron. .

"Les patrons de presse ne sont pas à la botte du pouvoir, ils sont le pouvoir, les personnes qui aujourd'hui détiennent les médias en France sont les personnes qui ont fabriqué Emmanuel Macron, c'est eux qui ont poussé cette candidature alors que s'étaient effondré leurs candidatures préférées c'est-à-dire Fillon et Sarkozy"

Il dit avoir été courageux d'avoir appelé publiquement à voter blanc au second tour de l'élection présidentielle 2017 qui opposait Emmanuel Macron à Marine Le Pen.

Union Européenne

Il est devenu "anti Union Européenne" car il pense qu'elle est coûteuse et que sa structure bureaucratique la paralyse lors des crises, et donc il "pense qu'il serait important pour les Français de réfléchir aux façons d'en sortir".

Compas politique

Il pense que "Macron mène le pays dans une forme d'impasse" et que "Mélenchon mène l'opposition à Macron dans une forme d'[impasse] malgré lui [car] le fonctionnement politique et médiatique en place aujourd'hui ne tient pas".

Économie

Il pense que dans les années 50 ("il y a 3 générations"), à niveau de vie égal à 2023, il n'était pas nécessaire de recourir à l'exploitation d'autres personnes.

Social

De façon stratégique, il ne se prive pas d'habiter et fréquenter les lieux de ses adversaires politiques afin de ne pas se priver du pouvoir "comment est-ce qu'on défend les gens les plus fragiles de la société si on se marginalise soi-même"

Il pense que la justice française devrait être symboliquement "intimidante et écrasante"

Il pense qu'il faut "transformer notre droit pénal" de façon a ce qu'on puisse "mettre en prison" "un certain nombre d'élites dépravées", il préconise (peut-être de façon humoristique) "les iles Kerguelen" comme lieu "qui pourrait servir de bagne pour nos délicieuses élites qui aujourd'hui se faisandent dans l'hôtel particulier de la république".

Luttes Sociales

Il pense "qu'une manifestation ne peut produire d'effet politique que si elle suscite la crainte dans le pouvoir c'est-à-dire que si elle présente le risque à tout moment de se transformer en révolution".

Il semble nier que les manifestants contre la réforme des retraites sont des travailleurs "Dans la manifestation du 31" janvier 2023 contre la réforme des retraites, "Il n'y avait pas d'ouvriers, il n'y avait pas le peuple sombre qu'on a vu lors des manifestations des gilets jaunes, il était marginalement là".

Covid-19

"Je ne suis pas d'accord avec les camarades qui disent que la covid aurait été une grande crise organisée d'avance, avec des discours qui visent à donner l'impression qu'il y aurait une sorte de planification de la part d'un certain nombre d'élites" car "on voit bien qu'ils ont été pris à rebours, qu'ils ont dû sortir en urgence un certain nombre de dispositions pour survivre, pour que le système qui fait leur privilège ne s'effondre pas".

Classes sociales

Selon lui, un des problèmes majeurs en France est que contrairement aux autres pays européens, la mobilité sociale (la possibilité de changer de métier) y est impossible car "en France, votre destin, à 18 ans, il est marqué à vie".

Laïcité

Il regrette que "le fait qu'on ait cessé du jour au lendemain d'enseigner les questions relatives aux religions, et notamment aux évangiles" et dit que vouloir le retour de ces enseignements est "une pensée de gauche, car émancipatrice" ainsi selon lui "si on ne sait pas qui on est, ou en tout cas d'où l'on vient" on ne peut pas "se projeter ou construire".

Pour lui, l'identité de la France, c'est d'être un pays chrétien

Immigration

Il décrit la théorie du grand remplacement comme une "menace existentielle, fantasmatique qui permet aux individus de se dire : ok maintenant, c'est moi ou eux, si c'est pas moi qui prends les armes le premier, je vais être la première victime'" en capacité de susciter des "violences de masses", "des violences génocidaires, des crimes contre l'humanité".

Il pense qu'il y a un problème d'immigration qu'il attribue à l'absence de moyens mis dans les structures d'accueil et de formation des étrangers arrivant en France.

Politique internationale

Guerre en Ukraine

Il pense que la France ne peut avoir aucun impact sur le conflit.

Il regrette que le gouvernement ait livré des armes pour soutenir l'Ukraine, car il a peur que ces armes reviennent en France entre de mauvaises mains.

Selon lui le critère qui doit déterminer le comportement de la France dans cette guerre est le critère des intérêts économiques.

Selon lui "l'objectif de Poutine c'était pas d'envahir l'Ukraine, c'était [...] de faire tomber Zelensky pour y placer un régime ami".

Références

Citations