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Houria Bouteldja (née le 5 janvier 1973) est une influenceuse politique.
Positionnement global :
- Elle ne se dit pas progressiste, car pour elle cela voudrait dire qu'il faudrait regarder sa communauté avec les lunettes de la gauche.[1]
- Elle utilise les termes "beaufs" et "barbares" car cela désigne respectivement pour elle le mépris de classe et le mépris de race.[2]
- Elle pense que les idéaux de la révolution française sont "déjà un bon début".[3]
Racisme systémique :
- Elle semble vouloir "abolir la race".[4]
- Elle dit que les arabes ne doivent pas s'auto-flageller d'être négrophobes. Elle ajoute après : s'excuser d'être raciste ne sert à rien, il faut des gens qui se "tiennent debout" pour lutter efficacement contre le racisme.[5]
Féminisme :
- Elle dit à propos de l'organisation dont elle fait partie, le PIR: "On n'est pas une organisation féministe."[6]
Droits LGBT :
- Elle dit à propos du PIR: "On n'est pas une organisation qui lutte contre l'homophobie."[7]
- Elle dit qu'elle s’intéresse à la question “sexuelle” pour deux raisons: la question de l’ensauvagement des indigènes, et d’un point de vue stratégique.
- Pour l’ensauvagement, c’est la question de la “corruption” des indigènes à l’intérieur du monde blanc, la “corruption générale”. Cette “corruption” a un synonyme: “l’intégration”.[8]
- À propos des "homosexuels indigènes qui veulent politiser leur sexualité", elle déclare "S’ils sont aujourd’hui ballotés entre d’un côté leur famille et leur quartier et de l’autre la démocratie sexuelle blanche, ce n’est pas à cause des décoloniaux mais à cause du racisme. A ce titre, s’ils font le choix de se rendre visibles, qu’ils cessent de nous charger et qu’ils assument jusqu’au bout ce qu’ils savent être au fond d’eux-mêmes un terrain miné et corrupteur d’où ils ne sortiront pas indemnes."[citation 1][9]
Culture et traditions :
- Elle pense que les colonisés essaient de sauver leur identité à travers les traditions et l'islam.[10]
- Elle pense que les blancs n'ont pas de tradition: "Ils sont où les chants ? Elles sont où les danses ? Elle est où l'identité ? Elle est où la religion ? Elle est où la spiritualité ?". Elle considère que l'état-nation a "asséché l'individu".[11]
- En réaction à l'inauguration d'une mosquée ouverte aux femmes non voilées, aux homosexuel·le·s et aux personnes transgenres, elle déclare qu'il ne s'agit "que de l'agression vulgaire d'une civilisation qui tient à préserver son hégémonie sur ses éternels indigènes."[citation 2][12]
Législatives 2022 :
- Bouteldja a défendu la NUPES pour les législatives.[13]
- Elle considère que La France Insoumise est une organisation "blanche".[14]
- Elle considère que Mélenchon a fait un tournant "islamo-gauchiste" et s'est présenté sur un programme "islamo-gauchiste".[15]
Références
Citations
- ↑ Donc pour résumer, non seulement nous reconnaissons la possibilité pour les homosexuels indigènes de politiser leur sexualité mais nous n’avons aucun pouvoir pour les en empêcher. En revanche, nous faisons un choix que nous assumons : celui d’échapper autant que possible au racisme et au libéralisme qui tuent nos communautés et de nous préserver autant que possible de notre ensauvagement programmé. Nous demandons donc à celles et ceux qui font le choix de la revendication, de prendre leurs responsabilités et d’assumer leurs actes. S’ils sont aujourd’hui ballotés entre d’un côté leur famille et leur quartier et de l’autre la démocratie sexuelle blanche, ce n’est pas à cause des décoloniaux mais à cause du racisme. A ce titre, s’ils font le choix de se rendre visibles, qu’ils cessent de nous charger et qu’ils assument jusqu’au bout ce qu’ils savent être au fond d’eux-mêmes un terrain miné et corrupteur d’où ils ne sortiront pas indemnes.
- ↑ Voilà comment l'humanisme et la bonne conscience blanche se renouvellent sans cesse. Notez la présence des spectateurs et photographes dans la salle de prière, venus observer de leurs yeux le triomphe de la pensée progressiste et jouir de ce qu'ils veulent être une victoire de la modernité sur la barbarie alors qu'il ne s'agit que de l'agression vulgaire d'une civilisation qui tient à préserver son hégémonie sur ses éternels indigènes. En vérité, ils pavent le chemin de la barbarie qui vient. Ils génèrent la violence par leur propre violence qu'ils maquillent en humanisme. Si vous êtes contre cet aggiornamento forcé de l'islam parce que vous savez la haine qu'il peut déchainer chez une population qui n'a que sa foi pour résister mais qu'on humilie sans cesse, c'est que vous êtes réac car seule la ligne du progrès édictée pas le progressisme blanc est légitime. Décidément, on préfère inventer des Musulmans improbables que de faire avec ceux, bien réels, qui peuplent les ghettos.
Pour ma part je préfère prendre le risque d'endosser un stigmate de réac (accusation facile, pratique et lâche) plutôt que de me taire. Et que ceux qui, Blancs ou Indigènes, cèdent à la pensée kleenex, prennent leurs responsabilités parce qu'on se prépare de nombreux lendemains qui déchantent.
Signée : une Musulmane fondamentale.
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