Houria Bouteldja

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Houria Bouteldja (née le 5 janvier 1973) est une influenceuse politique.

Houria Bouteldja

Vrai nom	Houria Bouteldja
Date de naissance	5 janv 1973
Activités	Influenceuse
Twitter	https://twitter.com/HB__officiel

Positionnement global

Elle ne se dit pas progressiste.

Elle pense que les idéaux de la révolution française sont "déjà un bon début".

Sans qu'on sache vraiment si elle parle d'elle ou pas, en parlant d'un rite patriarcal elle dit: "c’est un rite patriarcal qui s’empare de ton corps [...]. Mon père approuve, je lui appartiens. Ma mère, je n’en parle même pas, c’est elle qui m’a enfilé les menottes. Je lui appartiens.[...] J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam. "j’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam."

Racisme systémique

Elle semble vouloir "abolir la race".

Féminisme

Elle dit à propos de l'organisation dont elle fait partie, le PIR: "On n'est pas une organisation féministe."

Elle dit qu'elle s'est toujours opposé aux féministes sur la question du voile car pour pouvoir défendre le port du voile, elles ont dit que c’est un acte féministe: "leur corps leur appartient donc elles portent le voile." Mais pour elle c’est tout sauf ça: "ce voile là, que je défends, c’est un voile qui affirme le genre féminin dans le but de mieux affirmer le genre masculin, c’est à dire réaffirmer les hommes dans leur virilité et dans leur position."

Droits LGBT

Elle s'extasie devant cette phrase prononcée par le président de la république d'Iran, Mahmoud Ahmadinejad, dans un discours à l'université de Columbia: "Il n'y a pas d'homosexuels en Iran."

Elle dit à propos du PIR: "On n'est pas une organisation qui lutte contre l'homophobie."

Elle dit qu'elle s’intéresse à la question “sexuelle” pour deux raisons: la question de l’ensauvagement des indigènes, et d’un point de vue stratégique.

L’ensauvagement, c’est la question de la “corruption” des indigènes à l’intérieur du monde blanc, la “corruption générale”. Cette “corruption” a un synonyme: “l’intégration”, et "une dimension de cette corruption c’est comment le colonialisme nous a rendu globalement homophobes."

À propos des marches pour le mariage pour tous, elle dit: "Il ya des indigènes, il y a des musulmans, très peu, qui ont appelé à manifester avec eux. Qu’est ce qu’on a fait nous ? Nous on les a critiqué. Faites ce que nous on fait, restez là où vous êtes, ne vous mêler pas de ces affaires ces marches là ne nous concernent pas, c’est la gauche et la droite, c’est les blancs entre eux."

Elle ressent une injonction du monde blanc à être progressiste: “montrez nous que vous êtes pour le mariage LGBT !”. Elle répond à ça: "Mais nous ont était.. on était… et on n’est plus vraiment."

À propos des "homosexuels indigènes qui veulent politiser leur sexualité", elle déclare "s’ils sont aujourd’hui ballotés entre d’un côté leur famille et leur quartier et de l’autre la démocratie sexuelle blanche, ce n’est pas à cause des décoloniaux mais à cause du racisme. A ce titre, s’ils font le choix de se rendre visibles, qu’ils cessent de nous charger et qu’ils assument jusqu’au bout ce qu’ils savent être au fond d’eux-mêmes un terrain miné et corrupteur d’où ils ne sortiront pas indemnes."

Culture et traditions

Elle pense que les colonisés essaient de sauver leur identité à travers les traditions et l'islam.

Elle pense que les blancs n'ont pas de tradition: "Ils sont où les chants ? Elles sont où les danses ? Elle est où l'identité ? Elle est où la religion ? Elle est où la spiritualité ?". Elle considère que l'état-nation a "asséché l'individu".

En réaction à l'inauguration d'une mosquée ouverte aux femmes non voilées, aux homosexuel·le·s et aux personnes transgenres, elle déclare qu'il s'agit "que de l'agression vulgaire d'une civilisation qui tient à préserver son hégémonie sur ses éternels indigènes."

Elle dit que lors d'un mariage entre maghrébins, elle craint que les mariés s'embrassent publiquement, car pour elle ils deviendraient des "intégrés" dans la blanchité. Pour elle, c'est une image "quasi-pornographique" et que "devant les vieux, ceux qui font ça moi je les méprise". Elle dit être dans la résistance culturelle sur ce point.

Législatives 2022

Bouteldja a défendu la NUPES pour les législatives.

Elle considère que La France Insoumise est une organisation "blanche".

Références

Citations