Raphaël Glucksmann

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Raphaël Glucksmann

Vrai nom	Raphaël Glucksmann
Date de naissance	15 octobre 1979
Activités	Député européen Essayiste
Twitter	https://x.com/rglucks1
Site web	https://place-publique.eu/

Raphaël Glucksmann (né le 15 octobre 1979) est un homme politique français, député européen et essayiste. En 2018, il cofonde le parti politique Place publique [PP].

Positionnement global

En 2025, après le vote de confiance qui fait tomber François Bayrou, il se dit prêt à travailler avec les macronistes et les Républicains, même dans le cas d'un futur gouvernement de gauche. Il précise toutefois que LR ne sera pas au gouvernement avec le parti socialiste.

Débat parlementaire

Il assume de ne pas avoir censuré le gouvernement Lecornu afin de "faire place au débat parlementaire".

Mouvements sociaux

Dans une interview France Info, il répond à un journaliste qu'il ne soutient pas le mouvement du 10 septembre 2025 : « On a, le 8 septembre, un Premier ministre qui va tomber. À quoi sert un mouvement “bloquons tout” ? Le but, c'est pas le chaos. Donc non. [...] Ce qu'il faut, c'est pas bloquer plus un pays qui l'est déjà. »

Le 1er mai 2024, il se fait expulser d'une manifestation à Saint-Etienne par des militants pro-palestiniens. Il accuse à tort LFI d'en être responsable, indiquant avoir vu des drapeaux insoumis parmi les participants, ce que plusieurs cadres de LFI réfutent.

Sociétal

Il indique que dans un pays laïc, le port du voile [ou des autres signes religieux] dans la rue / dans la vie est une liberté, du moment que ce n'est pas contraint. Il rappelle toutefois le principe de neutralité du service public, non pour les usagers mais pour l'Etat. À ce titre, il est contre le port des signes religieux à l'école. En revanche, il n'a pas de problème pour les assistants de sortie scolaire.

"L'école doit être un sanctuaire où il n'y a pas de manifestation de signes religieux ou ostentatoires [...] c'est un principe vraiment fondamental de la laïcité".

Économie

À propos de sa politique concernant le travail, il affirme, lors du congrès Place publique de mars 2025 : « Nos travaux seront guidés par trois impératifs. D'abord, revaloriser le travail, faire en sorte qu'on vive dignement de son travail. Ensuite, introduire la démocratie sur le lieu de travail. Et enfin, redonner du sens au travail »

Il indique : "Il faut réformer la PAC (Politique Agriculture Commune)"

À la question de la dette, il explique : « On dit qu'on va ausculter l'ensemble des dépenses publiques, et que là où il y a besoin de réorganisation, eh bien nous réorganiserons pour que la dépense publique soit efficace ».

Il est "pour la philosophie de la taxe Zucman" tout en indiquant être conscient qu'il y a des problèmes pour l'appliquer, notamment des cas où il n'est pas possible pour certains de "sortir l'argent qui est demandé".

Élections

En réaction aux positions de Mathilde Panot sur le désarmement de la police municipale, il dit: « Il n'y aura pas de maire de La France Insoumise, on fera tout pour. On fera tout pour que les mairies de gauche restent à gauche, mais dans la gauche démocrate que nous représentons. »

Il affirme à plusieurs reprises qu'il n'y aura jamais d'alliance entre Place publique et La France Insoumise.

En septembre 2025, il participe à une réunion organisée par Carole Delga pour discuter de l'avenir de la gauche avec Marine Tondelier, Olivier Faure, Fabien Roussel et le PRG.

International

Ukraine / Russie

Il est pour l'intégration de l'Ukraine à l'union européenne

Il se positionne contre une intervention militaire directe contre la Russie, mais considère "nos élites biberonnées au mythe de la paix perpétuelle"

"Nous n’enverrons pas d’armée combattre à ses côtés, mais nous pouvons l’aider beaucoup plus qu’actuellement"

Israël / Palestine

Lorsque des étudiants de Sciences Po Paris ont occupé le campus en protestation du génocide à Gaza, il explique que la direction a le droit de les évacuer :

"Est-ce qu'on tolère le débat, est-ce qu'on est capable d'organiser des discussions avec ceux qui ne partagent pas le point de vue. Jusqu'ici jusqu'à preuve du contraire c'est pas le cas, et donc on a un problème, et donc la direction de Sciences Po a le droit de décider d'évacuer".

Il refuse de parler de génocide à Gaza, alors qu'il le fait pour les Ouighours. Il explique suivre la justice internationale sur le terme "risque de génocide" mais explique refuser le terme de génocide : "j'ai toujours été précautionneux sur l'emploi de ce terme, car justement je ne sais pas comment qualifier l'extermination des Tutsi du Rwanda ou des Juifs d'Europe parce qu'il y avait une extermination du premier au dernier". Il contredit toutefois le fait qu'il parlait bien de génocide lorsqu'il s'agissait des Ouïghours en Chine.

Il précise que le terme de génocide n'a pas beaucoup d'importance car cela ne change pas la réaction que l'on doit avoir vis-à-vis d'Israël

Références

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