Gérard Trémège

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Gérard Trémège

Vrai nom	Gérard Trémège
Date de naissance	4 septembre 1944
Activités	Homme politique Maire de Tarbes
Twitter	https://twitter.com/gerardtremege
Instagram	https://www.instagram.com/gerardtremege/
Site web	https://www.tarbes.fr/

Gérard Trémège (né le 4 septembre 1944) est un homme politique français, membre des Républicains. Il est maire de Tarbes depuis 2001, après avoir succédé au maire communiste Raymond Erraçarret. Il a également été conseiller régional de Midi-Pyrénées de 2004 à 2015, puis conseiller régional d'Occitanie de 2015 à 2021. Le 19 octobre 2024, il a annoncé qu'il ne se représenterait pas aux élections municipales de 2026.

Positionnement global

Gérard Trémège est un homme politique. Il a commencé son engagement politique en 1969 en adhérant à la Fédération du Centre Démocrate et Progrès, attiré par le charisme et la rigueur de Jacques Duhamel. En 1974, il a soutenu la candidature de Valéry Giscard d'Estaing et a rejoint les Républicains Indépendants, restant fidèle à cette famille politique devenue par la suite Démocratie Libérale. Il est actuellement membre des Républicains et a été présenté dans les médias comme un proche de Nicolas Sarkozy.

Sur le plan politique, Gérard Trémège est connu pour sa longévité, ayant été réélu maire de Tarbes quatre fois consécutivement (2001, 2008, 2014, 2020). Il a présidé la communauté d'agglomération du Grand Tarbes d'avril 2008 à avril 2014, puis est devenu président de la nouvelle Communauté d'Agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées en 2017.

Démocratie

En tant que maire, Gérard Trémège a mis en place des réunions de quartiers pour rencontrer et échanger avec les habitants de Tarbes. En 2024, ces réunions ont permis de rencontrer plus de 1000 habitants, démontrant sa volonté d'écoute et de proximité. Il s'appuie également sur des adjoints de quartiers et des conseillers de quartier comme relais pour répondre aux demandes des habitants.

En matière de transparence, sa gestion a été examinée par la Chambre régionale des comptes d'Occitanie qui a publié un rapport en 2019 relevant certaines lacunes, notamment concernant la fiabilité des comptes de la ville qui "recèle d'importantes marges de progrès".

Sociétal

Sur le plan sociétal, Gérard Trémège a notamment développé des infrastructures pour améliorer la qualité de vie des Tarbais. Parmi ses réalisations, on peut citer la création d'un centre de santé municipal pour répondre aux besoins médicaux de la population dans un contexte de désertification médicale.

Économie

En matière économique, Gérard Trémège, ancien expert-comptable de profession et titulaire d'un DESS de fiscalité, a mis l'accent sur le développement économique de sa ville. Il a notamment transformé une ancienne friche industrielle de 30 hectares en quartier de l'Arsenal, où 130 entreprises se sont installées.

Cependant, selon le rapport de la Chambre régionale des comptes de 2019, Tarbes "est la ville moyenne d'Occitanie qui a perdu le plus d'emplois" et le taux de pauvreté y atteignait 24%, soit près de 10 points de plus que la moyenne nationale.

Judiciaire

Gérard Trémège a été impliqué dans plusieurs affaires judiciaires au cours de ses mandats.

Affaire de travail dissimulé

Le 9 juin 2020, une audience devant le TGI de Tarbes a eu lieu pendant laquelle Gérard Trémège est jugé pour travail dissimulé dans le cadre de ses missions de commissaire aux comptes. Le 4 août 2020, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Tarbes à payer une amende de 35 000 euros pour absence de paiement des cotisations sociales liées à son activité de commissaire aux comptes, entre 2010 et 2012. Il n'est cependant pas condamné à rembourser les cotisations non payées, estimées pour la période 2010 à 2012 à 80 000 euros, car l'Urssaf ne s'est pas constituée dans l'affaire.

Affaire des marchés publics

Le 31 mars 2015, il est placé en garde à vue par le procureur de Pau Jean-Christophe Muller. Il est soupçonné de prise illégale d'intérêt et de blanchiment dans des affaires de travaux publics. Le 2 avril, il est mis en examen pour « prise illégale d'intérêt, favoritisme et trafic d'influence passif ». Cette mise en examen fait suite à une information judiciaire ouverte contre X en 2013 concernant l'attribution de marchés publics de la ville. Gérard Trémège est ressorti libre de sa garde à vue après le paiement d'une caution 150 000 euros.

Le 21 juillet 2023, Gérard Trémège a annoncé à la presse l'abandon de plusieurs charges à son encontre. En juillet 2023, Gérard Trémège avait été blanchi des accusations de trafic d'influence, corruption et détournement de fonds publics.

En juillet 2023, il expliquait : "Je sais qu'au terme je serai condamné pour des délits de favoritisme. Oui, il y a des délits de favoritisme qui ont été commis dans la forme. Mais en aucun cas délibérément. Je l'assume en tant que maire". Pour l'expliquer, l'homme de 79 ans met en avant des documents incomplets fournis par le candidat à un marché public. "On n'aurait pas dû le faire" reconnaît-il.

Report du procès

Son procès, initialement prévu en mars 2025, a été repoussé au mois de novembre 2025. Le parquet de Pau a confirmé le 7 janvier 2025 que l'audience est reportée en fin d'année, en octobre ou novembre. Le tribunal invoque des difficultés pour avoir assez de personnel. Le procès pourrait débuter à partir de la semaine du 17 novembre. Dix prévenus sont poursuivis, dont Gérard Trémège qui est soupçonné de prise illégale d'intérêts et d'atteinte à la liberté d'accès ou à l'égalité des candidats dans les marchés publics.

Accident mortel de 2006

Le 13 mai 2006, il a également été impliqué dans un accident mortel, percutant accidentellement une retraitée tarbaise de 83 ans qui traversait un passage piéton. Le maire au volant de sa voiture avait été distrait par "un panneau publicitaire gênant", aussitôt supprimé après l'accident. La retraitée, admise au centre hospitalier de Tarbes dans la matinée, succombe à ses blessures le soir-même.

Collectif Tarbes Intègre

Lancée à l'initiative de deux anciens candidats aux élections municipales, Myriam Mendez et José Navarro, une action collective est désormais ouverte aux Tarbais dans les affaires dans lesquelles le maire de Tarbes est mis en examen. Menée par le médiatique avocat spécialiste des actions collectives Christophe Lèguevaques, cette poursuite judiciaire vise d'abord à exiger un vote du conseil municipal pour que la collectivité municipale de Tarbes se porte partie civile dans les dossiers où son maire Gérard Trémège est cité.

Élections

- 1985 : Élu conseiller général des Hautes-Pyrénées, du canton de Tarbes-1 (jusqu'en 1998) - 1986 : Élu député UDF des Hautes-Pyrénées (jusqu'en 1988) - 1993 : Réélu député UDF des Hautes-Pyrénées (jusqu'en 1995) - 2001 : Élu maire de Tarbes, battant le maire PCF sortant Raymond Erraçarret - 2004 : Élu conseiller régional de Midi-Pyrénées et devient président du groupe UMP - 2008 : Réélu maire de Tarbes avec 54,3% des voix - 2010 : Candidat malheureux à la primaire UMP pour les élections régionales en Midi-Pyrénées, battu par Brigitte Barèges - 2014 : Réélu maire de Tarbes - 2015 : Élu conseiller régional d'Occitanie (jusqu'en 2021) - 2020 : Réélu maire de Tarbes avec 52,79% des voix - 19 octobre 2024 : Annonce qu'il ne se représentera pas aux élections municipales de 2026

Gérard Trémège a également été président de la Chambre de Commerce et d'Industrie des Hautes-Pyrénées de 1990 à 2002 et président national des Chambres de Commerce et d'Industrie en 1995.

Références

Citations