Psyhodelik

Psyhodelik

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Vrai nom	Dalibor Stanisavljevic
Activités	Vidéaste, Streamer
YouTube	https://www.youtube.com/@psyhodelik
Twitter	https://twitter.com/psyhodelikus
Facebook	https://www.facebook.com/groups/Psyhoandco

Dalibor Stanisavljevic, plus connu sous le nom de Psyhodelik, est un youtubeur dont le contenu est centré autour de la revue d'actualités. Il traite de sujets de société tels que le racisme, la cancel culture, les problématiques de genre, la grossophobie, etc..

Positionnement global

Il dit avoir étudié les religions, l'anthropologie et la sociologie des religions, malgré des confusions et un réductionnisme catholique des différents courants de la chrétienté, par exemple concernant l'anglicanisme.

Il se dit apolitique.

Il ne croit pas en dieu, mais respecte les croyants.

"Les progressistes et l'extrême gauche font de la merde et ne comprennent rien à rien".

"Si tout est politique, il n'y a plus de politique"

Question LGBTQIA+

Il mégenre régulièrement les personnes trans. Par exemple, à propos de Lia Thomas, femme trans, il dit : "il a fait sa transition en temps que femme, et du coup il a rejoint l'équipe féminine, il a dominé le game de la natation universitaire, il est même quasiment qualifié pour les jeux olympiques". Ce mégenrage continue tout au long de la vidéo. Également, à propos d'un homme trans, il dit : "mais ce nageur qui était chez les femmes, maintenant a décidé officiellement de nager chez les hommes, elle avait un niveau stratosphérique chez les femmes jusqu’à Lia Thomas, elle est quasiment dernière chez les hommes". Léo Jackotte, streamer homme trans, est également mégenré : "par exemple elle, Leo Jackotte".

Concernant un article disant "depuis qu'elle a mentalement séparé le genre du sexe, Allison est devenue une militante à part entière", il répond : "Ah ben oui, si mentalement t'arrives à faire la séparation, après tu peux faire ce que tu veux et t'inventer une vie comme tu veux".

Il utilise régulièrement le terme "homme/femme d'usine" pour parler du sexe biologique .

"Si vous n'êtes pas une femme et que vous avez des menstruations, consultez parce que je pense que médicalement c'est très grave".

Il considère que l'accès aux produits d’hygiène menstruelle pour les hommes menstrués, n'est pas un vrai problème. Réagissant à une vidéo du     Minnesota House of Representatives Public Information Services department (dont l'objectif est de fournir des services et informations au public à propos du processus législatif et l'encourager à y participer), il résume grossièrement : "Donc quand tu as tes règles, et que du coup il n'y a pas de tampons dans les toilettes des garçons, ça peut créer de l'anxiété et de la dépression. Si c'est le seul problème que tu as dans ta vie, et ben putain. Waouh, quand ils vont tomber sur des vrais problèmes de la vie, wah, ca va être chaud."

Il questionne le fait que l'accès aux produits d’hygiène menstruelle permette aux hommes menstrués de réduire leur stress et de se sentir plus inclus et nie l'importance de la prise en compte de la menstruation masculine : "Donc juste si tu leur donnes un tampon, ça réduit leur stress et ils se sentent tellement aimés. Putain, achetez une Xbox au bout d'un moment, si ta vie tourne autour d'un tampon.".

Il qualifie l'appareil reproducteur féminin d'un homme transgenre "d'outillage cyberpunk plug-n-play".

Concernant l'enfant d'un homme trans et d'un partenaire non-binaire avec donneur de sperme, il s'étonne: "Comme vous pouvez le voir, il n'a pas de bouc, il n'a pas de moustache, il est normal. Alors je sais pas si il est trans ou non binaire. Je n'ai pas encore étudié ce pan là".

Selon lui la non-binarité et la transidentité ne sont pas compatibles avec la religion anglicane. À propos d'un vicaire anglican non-binaire, il dit : "Vu qu'il est prêtre, quelque part, ben tu suis les préceptes de Dieu, et normalement Dieu t'a créé.e à son image, ce n'est pas à toi de dire 'non mais Dieu, tu n'as pas eu raison, je me sens comme ça', ça ne marche pas, ça ne marche pas vraiment. Surtout en plus quand tu es prêtre car tu es censé.e t'accepter tel.le que dieu t'as créé.e.".

Réagissant à un article traitant d'un prêtre anglican LGBTQIA+, il déclare "Maintenant, ils visitent les écoles et parlent aux groupes de jeunes pour encourager les autres personnes LGBTQ+ à avoir une place dans l'église". Il juge également : "Il fait du prosélytisme, avant c'était 'soyez catholiques', maintenant c'est 'soyez gays, viendez'".

Il est contre les "transitions physiques" avant la majorité, pense que la dysphorie de genre peut être "une passade" et compare les démarches de réaffirmations de genre à un piercing, tatouage ou prise de drogue à l'adolescence : "Moi en temps que père je vais lui dire d'attendre un peu, histoire d'être sur.e, parce que on pense à plein de choses, et quand on est adolescent aussi. En fait, il faut pas nier la chose que quand t'es adolescent tu as envie de tester pleins de trucs, et il y a aussi plein de passades en fait. Puis, tu reviens 'mais qu'est-ce que j'étais con en fait, pourquoi j'ai fait ci, pourquoi j'ai fait ça, je me suis fait percer les oreilles je n'avais pas envie, j'ai fait un tatouage, je n'avais pas envie, pris de la drogue, je n'avais pas envie. J'ai eu une période où je m'habillais en femme mais finalement bon ben voila'."

Il questionne le lien entre suicide et le manque d'accès aux moyens de transitions.

Concernant le terme de "trap", qui est souvent vu comme une insulte transphobe lourde de sous entendu : "C'est pas forcément péjoratif ou négatif, c'est à dire que ce concept de trap, c'est quelque part amusant, c'est à dire tu vois une nana, qui te surexcite de ouf, parce qu'elle est bonne de partout, et d'un coup elle a un service trois pièces. Et c'est à dire, ce malaise, qui se crée dans ta tête, quand tu as un copain qui se fait avoir par ça, moi, je suis mort de rire."

Il considère que la question de la transidentité n'est pas une question politique : "C'est exactement ce que je me tue à faire, à chaque fois quand je dis, et que ça les énerve à mort, que je suis apolitique et non binaire de la politique, parce que ça m'amuse. Arrêtez de ramener la politique sur n'importe quel sujet, ça devient ridicule, on peut débattre de plein de sujets, sans avoir le prisme politique."

Il considère le fait de se revendiquer transgenre à 10 ans est "trop tôt" : "C'est trop tôt 10 ans en fait [...] t'es en pleine construction, tu ne comprends rien à la vie, et on va te guider vers une transition, c'est pas un tatouage quoi".

Il juge la différenciation entre sexe biologique et identité de genre incompréhensible pour la majorité de la population, voire conceptuellement impossible : "C'est l'avis de 99% de la population, c'est à dire que pour eux, femelle, femme ; mâle, homme, c'est le même mot et ça définit exactement la même chose en fait. En gros c'est comme si tu arrivais et que tu leur disais 'un plus deux égal trois', ben ouais, faut arrêter les conneries. Et en fait c'est impossible de conceptualiser ce truc là."

Il considère que les accusations de transphobie à l'encontre J.K. Rowling reposent sur des articles diffamatoires et calomnieux.

Il considère l'appel au boycott du jeu par certains médias et influenceurs comme étant la "faute" de leur besoin de signalement de vertu et de la "mafia arc-en-ciel" qui se repose sur des articles calomnieux et diffamatoires : "On avait des vidéos à ce sujet, sur des trucs calomnieux et diffamatoires [concernant la transphobie de JK Rowling], ils foncent. Sur les autres [jeux] où il y a de vrais problèmes, et qu'il y a vraiment des trucs, tu te dis à la limite, bon, il y a peut être un truc, faudrait peut être réfléchir au boycott, ou pas, je suis pas spécialement pour le boycott mais, au moins le débat reste ouvert. Parce qu'il y a quelque chose de tangible, on peut en discuter. Là, rien ! Si ce n'est que d'aller dans le sens de la vertu, de la mafia arc-en-ciel."

Racisme

Il affirme à propos du communiqué d'une école qui tente de lutter contre le racisme systémique et structurel et les oppressions complexes et difficiles : "Ils créent des niches de boulot qui n'existaient pas et ils ramassent masse" .

Ce communiqué déclare : "Nos diverses expériences et notre participation à des systèmes de pouvoir et de privilège rendent les conversations continues sur la race, le racisme structurel et systémique et l’oppression complexe et difficile". Il faisait suite au choix de l'école de ne plus utiliser le mot "field", qui peut être connoté dans la langue anglaise, pour parler de terrains de football. Il déclare : "En fait, ce qui est complexe et difficile c'est d'arriver à justifier un racisme qui n'existe pas, et comme ils n'arrivent pas à le justifier, ils partent dans des délires hallucinants et un mille feuille argumentatif, qui est juste, ingérable, et non debunkable parce que c'est basé sur du vent."

Validisme

Concernant les personnes ayant des trouble identitaire de l'intégrité corporelle, il juge : "Et de l'autre coté tu as des gens qui se disent trans-handicapé [...] en fait, ils romantisent le handicap et ne se rendent pas compte de la souffrance que cela peut être" .

Féminisme

Réagissant à une vidéo expliquant que de nombreux élèves manquent l'école car ils n'ont pas accès aux produits menstruels, il compare les menstruations à un nez bouché : "Genre ils vont sécher, parce qu'ils ont leurs règles. C'est un peu genre tu sèches ton boulot parce que tu as le nez bouché."

Il réagit à un article déclarant que "la ville de Pantin [va être] rebaptisée 'Pantine' pour soutenir l'égalité femmes-hommes" ainsi : "J'aime bien quand pour soutenir l'égalité femmes-hommes, ils mettent 'femmes', avant les hommes, du coup il n'y a plus d'égalité".

Déontologie

Il fait régulièrement des erreurs de traduction qui déforment les propos auxquels il réagit, confondant par exemple "widespread" et "white spread" ou en traduisant "one out of every 10 menstruating students" par "un homme sur 10 a des problèmes de règles".

Il a aussi recours à des traducteurs automatiques qui ne sont pas fiables quand il s'agit de traduire des articles traitant avec précision de questions de langage. Par exemple, dans le cas d'une école qui choisit de ne plus utiliser le mot "field" pour désigner un terrain de football (mot qui peut être traduit par "champ" et évoquer l'esclavagisme), le traducteur automatique qu'il utilise lui faire conclure que "le mot terrain est raciste", ce qui n'est pas le propos.