Marine Tondelier

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Marine Tondelier (née le 23 août 1986) est une femme politique française, secrétaire nationale du parti Les Écologistes [EL ex EELV] depuis 2022.

Marine Tondelier

Vrai nom	Marine Tondelier
Date de naissance	23 août 1986
Activités	Secrétaire nationale Les Écologistes
YouTube	https://www.youtube.com/@LesEcologistesFR
Twitter	https://x.com/marinetondelier
Facebook	https://www.facebook.com/marinetondelierfr

Positionnement global

Elle pense que les gens ne veulent plus adhérer aux partis, mais sont de plus en plus écologistes, sans être fédérés. Elle veut donc créer un mouvement qui regroupe toutes les personnes qui ont l'écologie dans un coin de leur tête.

Négociations pour Matignon

10/12/2024 : elle déclare que « le président a compris qu’il devait arrêter de n’en faire qu’à sa tête et de se précipiter dans des nominations qui ne conduiraient qu’à des censures : c’est une première leçon intéressante de la journée » et ajoute qu'il a répété à plusieurs reprises que la solution ne pourrait plus reposer sur un accord avec le Rassemblement National.

09/09/2025 : elle s'en prend à Clémence Guetté en lui reprochant de trop défendre le programme du NFP : "je ne fais pas de politique pour avoir les plus beaux projets imprimés à vie sur du papier glacé et les afficher sur les murs de mon bureau". Elle déclare que "une avancée vaut mieux que mille programmes".

17/09/2025 : après avoir été reçu par Lecornu, elle déclare : "on sent sur la forme et sur la qualité des rendez-vous une grosse rupture avec son prédécesseur [François Bayrou]" mais reconnaît qu'il a été nommé pour poursuivre la politique d'Emmanuel Macron.

07/10/2025 : elle indique n'avoir aucune certitude mais "je sens que la gauche n'a jamais été aussi proche d'être nommée à Matignon sous Emmanuel Macron".

12/10/2025 : elle demande un vote de confiance à Lecornu, et indique que s'il n'y a pas de vote de confiance, elle souhaite que EELV dépose une motion de censure. En revanche, contrairement à LFI et comme le PS, elle souhaite pour cela attendre le discours de politique générale, car « si on ne le fait pas on renonce à toute pression sur Monsieur Lecornu ».

Social

Elle est pour l'abrogation de la réforme des retraites.

Elle est en faveur de mesures d'urgence pour les services publics, pour les gens et pour les collectivités, sans toutefois préciser lesquelles.

Elle propose une sécurité sociale de l'alimentation comme première mesure dans le cadre de sa candidature pour 2027.

Écologie

Elle est pour un ISF climatique, « parce que oui tu vas taper l'argent là où il y en a ».

En mai 2025, à la suite de la polémique sur l'impact écologique de la production du comté, elle indique ne jamais avoir eu l'intention d'interdire ce fromage : "Les Ecologistes n'ont jamais demandé d'arrêter d'en manger, et encore moins de l'interdire. (...) Cela n'empêche pas de se poser des questions sur l'impact environnemental de sa production, et de réfléchir aux moyens de l'améliorer, pour faire progresser les revenus des éleveurs et pour protéger la nature comme les animaux". Elle indique en manger elle-même et se met en scène en train d'en manger.

Mouvements sociaux

Elle déclare : « Moi je ne fais pas des concours de drapeaux, de taille de mâts de drapeau dans les manifs, tout ça me dépasse, je trouve ça très viriliste et j'en ai ras-le-bol. Donc nous les Écologistes, quand ils vont dans certaines manifs ils ne prennent même pas leurs drapeaux en disant "bah c'est pas le sujet d'être à un concours de drapeau, moi j'y vais parce que je dois y être". »

À propos du 10 septembre, elle indique que chaque manifestant, chaque gréviste qui participera pèsera sur le choix de Macron de nommer son premier ministre après le départ de François Bayrou.

Union de la gauche

Nupes

Fin 2023, elle dénonce l'attitude de Mélenchon : « Je ne veux pas non plus que l’on résume la position des parlementaires Nupes à celle de Jean-Luc Mélenchon. Ce n’est pas la présence des écologistes, des socialistes ou des communistes le problème. C’est un de ses pseudos leaders qui passe son temps à provoquer tout le monde par des tweets intempestifs ». Elle ajoute « Je ne sais pas qui peut lui couper Twitter à un moment, mais ça devient un problème politique grave pour la France », estimant qu'il fait perdre toute crédibilité à la coalition de gauche.

NFP

Elle déclare, en parlant des désaccords de stratégie au sein du NFP après la chute de Michel Barnier : « Ce qui se joue est un bras de fer politique et tactique, et la force du NFP, c'est qu'on joue plusieurs tactiques en même temps ».

Elle participe à une réunion organisée par Carole Delga avec le PS, le PCF et le PRG sur "Comment rassembler, réformer et redresser la France".

Démocratie

Septembre 2025 - Face à la nomination en tant que premier ministre de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron, Marine Tondelier dit comprendre les abstentionnistes : "On commence à se demander à quoi tout cela sert. À quoi cela sert de voter. À quoi cela sert de manifester. Et je comprends les Français·es qui se disent cela ce soir. Mais je veux leur dire aussi qu'on ne va pas les laisser tomber"

Elle dit que l'élection présidentielle est l'élection phare à laquelle tout le monde a envie de participer : « dans un monde normal, à l'élection présidentielle, quel que soit le mode de scrutin il faudrait un écolo socialiste un communiste un insoumis et tous les autres »

Sociétal

Twitter / X

Quelques jours après la réélection de Trump en 2025, elle appelle l'ensemble de la gauche à délaisser le réseau X d'Elon Musk. Elle explique que ce réseau social « n’est pas seulement pénible mais il est aussi dangereux », et que Elon Musk est devenu un « danger réel pour nos démocraties ». Elle incite à se tourner vers des alternatives tels que Bluesky et Mastodon.

Quelques jours plus tard, elle annonce finalement rester sur X, prenant acte « du fait qu'une très large majorité de parlementaires a décidé de rester sur Twitter / X ».

TikTok

Elle estime que TikTok pose un problème de santé mentale chez les jeunes ainsi qu'un problème de souveraineté, car « c'est un réseau social qui utilise les données pour faire de l'ingérence dans la vie démocratique de notre pays, par ses algorithmes. C'est pas le seul d'ailleurs. » Elle indique qu'il faut s'attaquer à ce sujet, sans toutefois préciser ce qu'elle entend par là.

Économie

À la question : « Donc il faut la fin du capitalisme ? », elle répond « Si vous voulez. Il faudra m'expliquer ce qu'on fait à la place. »

Elle déclare à propos de la ligne de son parti Les Écologistes : « Je ne pense pas qu'on porte une écologie libérale, je pense qu'on porte beaucoup de radicalité, mais la radicalité n'exclut pas de prendre ses responsabilités. » Elle ajoute « Ce que je peux vous dire, c'est qu'on a été les premiers compagnons de route de l'économie sociale et solidaire. ».

Elle indique, en parlant d'une rencontre avec des entrepreneurs : « Des fois il y a des gens, ils font des débats sur l'économie mais ils n'ont jamais géré une boîte de leur vie etc. Eux [les entrepreneurs], ils font. »

Sur les SCOP, elle déclare : « Je peux vous dire que c'est pas demain que tout fonctionnera avec des SCOP. »

Conflit israélo-palestinien

Interrogée sur les manifestations en soutien à la Palestine, elle déclare « Je rêve d'un monde où je pourrais manifester pour le peuple palestinien, le peuple israélien et pour la paix sans être amalgamée à des gens qui crient "Allah Akbar", Place de la République hier, ce qui est débile et choquant dans le contexte. » Elle s'excuse finalement quelques heures plus tard pour ses propos.

Élections

Présidentielle 2022

Elle est choisie comme porte-parole de Yannick Jadot.

Elle défend le maintien de la candidature de Jadot (arrivé 2ème à la primaire populaire derrière Taubira) en expliquant : « Je n’ai toujours pas compris si Christiane Taubira était écologiste ou pas. Nous n’avons pas oublié la trahison pendant le mandat de François Hollande. Et s’allier avec le candidat communiste, ce n’est pas possible. La lutte contre le nucléaire est un fondamental de notre combat politique sur lequel on ne cède pas ».

En 2023, elle dit que la présidentielle 2022 a été un échec majeur [pour la gauche].

Européennes 2024

Elle refuse une liste commune avec les autres forces de gauche : « Il faut arrêter de faire les forceurs, on l'a dit, on l'a redit, on l'a reredit, maintenant stop! On discute quand ils veulent de plein de choses mais pour les européennes, c'est non, c'est la dernière fois que je le dis. Je pense que maintenant c'est clair pour tout le monde et on va pouvoir travailler »

Elle explique son choix par le fait que des listes séparées enverraient selon elle davantage de députés de gauche au Parlement Européen,quant bien même les sondages donnent une liste unie au coude à coude avec celle du RN. Elle pointe également des divergences idéologiques avec LFI sur « la Chine, l’Ukraine, la défense européenne, etc. » Elle dit qu'il y a 40% de différence dans les votes entre LFI et EELV dans la commission sur les droits humains tout en disant qu'ils vont réussir à avoir un candidat commun en 2027.

Elle explique aussi que les élections intermédiaires (entre les présidentielles) doivent permettre à chaque composante de la gauche de progresser, ce qui selon elle justifierait d'y aller parfois ensemble aux présidentielles, et parfois séparément comme aux européennes.

Elle dit qu'elle a été élue à la tête de son parti sur la stratégie d'une liste séparée aux européennes et que les militants à EELV sont très majoritairement (à 90%) d'accord avec elle sur cette ligne.

Elle donne aussi comme argument « Il n'y a pas de liste NUPES aux européennes : Fabien Roussel ne veut pas ».

La liste EELV obtient finalement 5,5% des voix aux européennes, c'est-à-dire 5 sièges de députés européens. Il s'agit du plus faible score des Ecologistes depuis 30 ans.

Municipales 2026

Elle est accusée de double discours sur l'unité aux municipales car le collectif "Osons pour Hénin Beaumont" dont elle est la cofondatrice met sur le même plan LFI et le RN et exclut les insoumis de tout rassemblement face à l’extrême droite.

Présidentielle 2027

Elle dit qu'il faudra y aller tous ensemble sous forme de coalition [à gauche] car l'extrême-droite est trop montée. Elle dit qu'elle veut « un ou une candidat unique en 2027 » sans mettre comme préalable que la condition soit qu'il soit écolo.

Elle dit qu'elle s'en fout d'être au second tour, que ce n'est pas une fin en soi, que l'objectif c'est de gagner, « c'est-à-dire que les qualités requises doivent être par exemple de pouvoir fédérer, dialoguer, apaiser »

Le 22 octobre 2025, elle déclare être candidate à l'élection présidentielle : « cette candidature, c'est un geste d'amour, un acte fort d'amour pour la France parce que on ne peut pas aimer son pays et le laisser s'abîmer ainsi » Elle ajoute qu'"à la fin il faudra une candidature unique de la gauche et des écologistes. Moi, j'y suis prête. Je me soumettrai à cette primaire"

Références

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