Alain Finkielkraut

Alain Finkielkraut

Vrai nom	Alain Finkielkraut
Activités	écrivain, essayiste
Twitter	https://x.com/AlFinkielkraut
Site web	http://alain-finkielkraut.com/

Alain Finkielkraut est un essayiste français.

Positionnement Global

"nous vivons sous la férule d'un antifascisme obsessionnel qui est en train de virer à l'antagonisme [racial]"

"Si je suis assassiné demain, je ne sais pas si ce sera par un islamo-gauchiste ou par un juif hystérique"

"La culture du viol c’est dans le rap ! C’est dans les paroles du rap, dans le comportement des rappeurs, mais on n’y touche pas parce que c’est la minorité, c’est les diversités"

"La gauche a délaissé les classes populaires, abandonné l'école et trahi sans vergogne la laïcité. Comment rester de gauche dans ces conditions ? Mais, s'il s'agit de me définir sincèrement, je dirai, comme le philosophe polonais Leszek Kolalowski, que je suis « conservateur, libéral, socialiste »"

Positions

Il ne se dit pas de droite, il ne sait pas ou se positionner sur 'l'échiquier politique'

Contexte Politique

"Le 'En-même-temps' est mort [...] [et] n'a plus de sens. C'est ce n'est plus un slogan, c'est un repoussoir ! Le centre grâce à cela retrouve des couleurs. La droite aussi. Et je m'en réjouis. Je m'en réjouis précisément parce que une droite forte, ça peut nous éviter l'expérience euh du Rassemble national qui n'est plus un parti collaborationniste mais dont le programme économique est aberrant et qui reste malgré certaines faibles dénégations, un parti poutinien"

"La Gauche"

"[Ce qui me fait rire] c'est l'homme de gauche que j'étais, si vous voulez la gauche est désespérante. Jacques Julliard l'a dit avant moi, elle a trahi. [...] Non [je ne suis plus de gauche], plus maintenant. Regardez ce qu'est devenu la gauche ! Jacques Julliard disait "La gauche c'était la laïcité", maintenant c'est la défense de l'abaya. La gauche c'était la République, c'était l'école, qui a fondé l’égalitarisme [...] La gauche [d'aujourd'hui] a détruit l'école, donc je ne compte plus sur la gauche !"

La France Insoumise [LFI]

"L'antisémitisme, il n'est plus là où on le où on le croyait. En France, il est alimenté exclusivement par l'extrême gauche et le franc républicain, si vous voulez, c'est quand même quelque chose de de pathétique. On a voulu empêcher le retour des vieux démons, moyenne en quoi on a de jeunes démons habités par la haine des juifs qui siègent aujourd'hui au Parlement sous la bannière de la France insoumise"

"Il y a les critiques ignobles [du gouvernement Israélien] comme celle de la France insoumise, grand parti antisémite en France"

Alain Finkielkraut semble penser qu'il n'y a pas ou plus de populations juives dans les banlieues françaises, ou que ceux ci sont soumis à un régime de terreur par des populations issues de l'immigration, et que LFI fait monter l'antisémitisme pour recueillir les voies de ces mêmes populations :

"Ce parti espère engranger les suffrages des quartiers qu'on appelle populaires depuis qu'ils sont devenus « judenfrei » et que l'ancien peuple les a quittés"

puis il développe en déclarant que si l'immigration prends encore plus d'ampleur, l'antisémitisme sera plus fort en France (mais n'explique pas comment) :

"Je crois qu'à court terme, LFI se trompe et paiera cette démagogie dans les urnes. Mais, dans dix ou vingt ans, si l'immigration continue à ce rythme, si le nouveau peuple marginalise l'ancien, tout est possible…"

Concernant l'accusation d'antisémitisme, qu'il explique en partie par l’absence à la manifestation contre l'antisémitisme, et réponds à la question "vous les mettez dans le même sac tous les tous les membres de la France insoumise ?" par :

"Je n'en vois pas qui échappe à cette accusation. Par clientélisme, leur antisémitisme est obsessionnel et forcené"

Société

Progressisme

"pour notre historien post-identitaire Patrick Boucheron, la France mondiale, c'est une France dont la spécificité doit impérativement se dissoudre dans le grand bain du métissage planétaire"

Droit / Justice

"La justice est idéologisée et corporatiste !"

8 juin 2025 - Il défends Nicolas Sarkozy qu'il dit innocent des faits de corruption qu'il lui ont été reprochés puis déclare que la justice avantage injustement les personnes vues comme dominées (les minorités, les progressistes, les pauvres) et qu'elle désavantage les personnes vues comme dominantes (les personnes riches, influentes, majoritaire et conservatrices). Il appelle ça la "vulgate rousseau-iste" [référence à la bible latine et à Jean-Jacques Rousseau] :

"La justice justement, si vous voulez, elle trouve les circonstances atténuantes aux dominés et elle s'acharne sur ce qu'elle désigne comme les dominants. On l'a vu tout récemment après les émeutes, l'avocat général réclame un mandat de dépôt pour des gens qui sont condamnés avec sursis et voyez l'ordalie judiciaire de Nicolas Sarkozy condamné au bracelet électronique, ça c'est quand même très intéressant pour un acte de corruption qui n'a jamais été commis [...] c'est une justice qui précisément progressiste. Donc les dominés sont innocents même quand ils ne sont pas même quand ils sont coupables. Les dominants sont coupables même quand ils sont innocents. [Enfin] les "dominants" entre guillemets !"

Il semble ne pas souhaiter un respect strict des droits de l'homme :

"Une communauté politique peut-elle être fondée sur les droits de l'homme ? Le monde ira ira-t-il mieux sans frontières ? [...] Ce sont nos questions, elles sont devenues aujourd'hui absolument incontournables"

Il est contre les peines plancher et la fin du sursis :

"Je suis contre la fin du sursis et contre les peines plancher. Chaque cas doit être jugé pour ce qu'il est. Ce qu'on appelle l'individualisation de la peine et la justice c'est ça. C'est ça la gloire de la justice. Donc les cas doivent être pris un par un"

Immigration

Il déclare que si l'immigration prends encore plus d'ampleur, l'antisémitisme sera plus fort en France :

"Je crois qu'à court terme, LFI se trompe et paiera cette démagogie dans les urnes. Mais, dans dix ou vingt ans, si l'immigration continue à ce rythme, si le nouveau peuple marginalise l'ancien, tout est possible…"

Il défends l'usage de l'expression 'barbare' dont on fait usage Bruno Retailleau pour qualifier des délinquants (ou criminels) souvent issus de l'immigration, et défends l'idée que barbare n'est pas lié à la notion d'envahisseur "étranger" Il reprends le terme des deux France, relatif à l'association générale et essentielle faite entre une baisse de la sécurité et l'immigration :

"Le face-face entre les deux France prophétisé par Gérard Collomb se produit les soirs de joie collective. Paris, il faut se rendre à l'évidence... Paris ne peut plus être une fête. [référence à Hemingway]"

"On a le droit de parler de submersion migratoire. En tout cas, c'est le problème majeur auquel aujourd'hui est confronté l'Europe"

Face à Natacha Polony, qui elle défends la notion d'une identité culturelle française multi-ethnique mais anti-multiculturelle (principe "d'assimilation" culturelle et d’assujettissement républicain), il défends l'idée qu'aujourd'hui l'immigration est trop importante pour accepter l'idée d'une France multi-ethnique :

"On est en train de basculer dans un tout autre monde sous l'effet d'une immigration extrêmement massive et on ne comprend même plus ce souci là [la notion d'identité française de De Gaulle] parce que vous pouvez pas complètement découpler le multiethnique du multiculturel, à un moment donné si la France devient multi-ethnique au sens où vous le dites elle deviendra nécessairement multiculturelle"

Race

"Je n'ai en moi aucun mépris ni haine à l'égard de quelque collectivité que ce soit. Je me sens solidaire par vocation des nouveaux immigrés en France, et notamment des immigrés de la deuxième ou troisième génération"

Dans le journal israélien Haaretz en 2005 :

"un Arabe qui incendie une école, c'est une révolte, un Blanc c'est du fascisme" [...] "Bien sûr qu'il y a une discrimination, et il y a certainement des Français racistes, des Français qui n'aiment pas les Arabes et les Noirs et ils les aimeront encore moins maintenant quand ils prendront conscience de la haine qu'ils leur vouent (...). L'idée généreuse de guerre contre le racisme se transforme petit à petit monstrueusement en une idéologie mensongère. L'antiracisme sera au XXI^e siècle ce qu'a été le communisme au XX^e"

"On nous dit que l'équipe de France est admirée parce qu'elle est black-blanc-beur. (...) En fait, aujourd'hui, elle est black-black-black, ce qui fait ricaner toute l'Europe."

Il voit dans les émeutes "une réponse au racisme français, c'est être aveugle à une haine plus large : celle de l'Occident"

Il décrit les émeutes de 2005 comme étant "une révolte à caractère ethnico-religieux" [...] "Tout le monde le pense. Parler de l'origine des émeutiers est considéré comme une attitude raciste. D'un autre côté, la réaction unanime à ces émeutes est la dénonciation de la discrimination des minorités visibles."

En 2015 il dit regretter avoir participé à l'article dans le journal israélien Haaretz :

"j'ai donné interview au journal Haaretz [...] je ne parlerai jamais plus d'équipe de France de football"

Antiracisme

Finkielkraut dit vis à vis de militants antiracistes : "On ne fait plus la distinction entre [Charles] Peggy et Maurras, entre Pétain et de Gaulle"

"[De Gaulle] voulait dire que le peuple français au sens traditionnel du terme doit rester majoritaire en France pour que la France demeure une nation hospitalière, et cette thèse on peut si vous voulez considérer qu'elle est révolue, on peut penser que nous devons entrer dans une société multiculturelle où tous les groupes ou toutes les communautés sont à égalité, moi je ne suis pas sûr que cela soit vrai"

"De Gaulle pour ces phrases là si vous voulez il aurait la Licra et le Mrap sur le dos"

Féminisme

Il n'aime pas le concept de culture du viol :

« Il y avait autrefois les viols et il y a maintenant la culture du viol. Il y a toujours les viols. Autrefois on parlait des viols et, par les viols, on dénonçait le passage à l’acte, la pénétration forcée. Aujourd’hui, il y a la culture du viol. Cela englobe les blagues salaces, les dragueurs lourds, les attouchements et jusqu’à la galanterie. De nombreux chercheurs et chercheuses parlent de la galanterie comme une forme de culture du viol. Ainsi assiste-t-on à cette extension du concept de sexisme. Il y aurait, en France, énormément de violeurs en puissance. »

Il soutient Roman Polanski autour de nouvelles polémiques sur son passé

Islam / Musulmans

Il parle de la comparaison qui est produite entre lui et Charles Maurras et Maurice Barrès :

"Maurras et Barrès disaient 'il y avait un problème juif en France et il y avait un problème d'immigration' je dis aujourd'hui avec d'autres que il y a une question de l'islam et il y a un problème d'immigration et bien on dit vous faites exactement la même chose que Barrès et Maurras et donc vous reportez sur les musulmans la haine traditionnellement orienté vers les Juifs"

Antisémitisme / Juifs

Finkielkraut associe intrinsèquement antisémitisme et antisionisme :

"L'antisémitisme si vous voulez, il est né du changement d'image d'Israël [...] Il explose dans les universités : "Sionistes hors de nos facs !" "

Israël / Palestine

"je ne me suis jamais senti aussi sioniste que je suis que je qu'aujourd'hui"

Il soutient la reconnaissance de l’État de Palestine, et considère que la colonisation est « suicidaire pour Israël »

"Netanyahou est le pire premier ministre de l'histoire d'Israël. Mais j'ajoute immédiatement : non, l'armée d'Israël ne commet pas un génocide"

"Je suis convaincu donc qu'aujourd'hui le gouvernement israélien est l'ennemi intérieur d'Israël. En 77 ans, aucun ennemi extérieur n'a infligé autant de mal à Israël que l'actuel gouvernement de Benjamin Netanyahou"

Il réfute la comparaison entre le massacre des civils piégés à Gaza au ghetto de Varsovie au nom des otages détenus par le seul Hamas, semblant produire un amalgame strict entre la population gazaouie affamée et les principaux dirigeants du Hamas :

"Il faut rappeler que si le Hamas aujourd'hui ou demain dépose les armes et libère les otages, la guerre s'arrête"

Concernant la reconnaissance de l’État de Palestine aux conditions d'Emmanuel Macron : "Pourquoi je suis pour ? Parce que Israël, certains membres du gouvernement de Benjamin Netanyahou qui vraiment sont des monstres ne cachent pas leur intention d'annexer la Cisjordanie. Et d'ailleurs, en réponse à cette menace d'une reconnaissance de l'État palestinien, 22 colonies de de 6 Jordanie ont été légalisées"

Autre

"Si j'étais un jour président de la République je mettrait mon mandat en jeu autour d'un référendum 'êtes-vous pour ou contre la musique d'ambiance dans les lieux publics' "