Guillaume Meurice

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Guillaume Meurice
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Vrai nom Guillaume Meurice
Date de naissance 14 juin 1981
Activités Chroniqueur

Guillaume Meurice (né le 14 juin 1981) est un influenceur politique, faisant régulièrement des chroniques sur France Inter.

Positions Globales

Il pense, contrairement au discours ambiant, que la jeunesse a une conscience politique et n'est pas dépolitisée. Il dit que cette mauvaise interprétation vient du fait que l'on a tendance à confondre "la politique" au sens général avec "les hommes politiques".[1]

Médias

Il pense que la neutralité dans les médias est impossible, et que le simple fait de mettre une information au-dessus de l'autre n'est déjà plus neutre / objectif. En conséquence, il pense que "les journalistes devraient arrêter de dire qu'ils sont objectifs : ils devraient dire "je suis subjectif, et c'est pas grave""[2]

Il préférerait que les médias arrêtent de s'intéresser aux personnes, et parlent plutôt des idées. Il dit qu'on s'en fiche de savoir si Macron aime rigoler ou si Edouard Philippe est sympa : il préfère qu'on mette le focus sur les idées qu'ils portent / les actions concrètes qu'ils mènent.[3]

Démocratie

Il dit que l'élection présidentielle est "une blague, une espèce de casting, ça n'a aucun sens".[4] Il préfère qu'on parle de la structure (NDLR : la 5ème République) plutôt que des personnes qui occupent la structure. À son sens, dire "Macron démission" n'a pas de sens : le vrai problème vient selon lui du fait que l'intérêt général d'un pays puisse être géré par un banquier d'affaires.[5]

Il est contre le fait de créer son propre parti politique, expliquant que cela "rajoute de la division à la division".[6]

Il continue de voter car il considère que "ce n'est pas si important que ça comme acte". Il trouve d'ailleurs les gens qui disent "je ne vais pas voter, ils n'auront pas ma voix" comme étant "un peu égocentrés".[7]

Il pense que les députés sont "vraiment des quiches", mais il voit cela comme inévitable, dans le sens où "ils sont là parce que c'est des quiches".[8] Il explique que la structure des partis politiques conduit à devoir faire des compromis pour obtenir des postes : en conséquence, "plus tu montes dans la structure de pouvoir [...] plus tu as fait de compromis. Structurellement, les gens qui se retrouvent dans ces structures de domination sont les gens les moins intègres du monde puisqu'ils ont fait le plus de compromis avec eux-mêmes".[9] Il inclut aussi quelqu'un comme Mélenchon là-dedans, disant que lui aussi "maintenant c'est devenu ça", dans le sens où il aurait lui aussi fini par faire des compromis pour devenir le meilleur / le chef.[10]

Il souhaiterait avoir une proportionnelle intégrale à l'Assemblée, virer le Sénat pour le remplacer par des citoyens tirés au sort, avoir un seul mandat, privilégier les gens "qui connaissent le réel".[11]

Il est assez critique de l'idée d'une révolution pour changer la structure, car c'est un processus "nécessairement violent, et donc nécessairement il y aura du sang". Il considère que c'est facile de dire sur un plateau télé "il faudrait une révolution" quand on n'y va pas soi-même. Pour cette raison, il pense que c'est une mauvaise piste, ou en tout cas, une option dont il voit facilement les limites. Par conséquent, il pense qu'il faut passer par le processus qui nous est imposé (NDLR : l'élection présidentielle), et "qui joue avec les codes de ça"[12]

Mélenchon

Il pense que Mélenchon étant pour la retraite à 60 ans "devrait déjà se l'appliquer à lui-même".[13]

Il critique le fait qu'il serait "parachuté" en tant qu'élu de Marseille.[14]

Il trouve qu'"il y a une espèce de folie qui se dégage de lui".[15]

Il trouve incohérent d'appliquer une verticalité au sein de La France Insoumise alors que le parti défend moins de verticalité dans le système politique français.[16]

Il dit, en parlant de Mélenchon, qu'"on a l'impression qu'il a une espèce de surmoi qui ne veut pas accéder au pouvoir".[17]

Présidentielle 2022

Il dit de façon plus ou moins sarcastique : "Peut-être que l'électeur de gauche doit se bouger pour se mobiliser, moi je ne sais pas, je suis neutre, j'ai toujours été impartial dans cette chronique."[18]

Références

Aucune citation en référence pour cette personne.

  1. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:02:45)
  2. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:12:40)
  3. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:28:00)
  4. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:17:15)
  5. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:19:10)
  6. Monde à la loupe (29/01/2024). INTERVIEW : Guillaume Meurice (00:29:50)
  7. Monde à la loupe (29/01/2024). INTERVIEW : Guillaume Meurice (00:30:00)
  8. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:19:35)
  9. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:20:00)
  10. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:20:45)
  11. Backseat (03/12/2021). Interview Guillaume Meurice (00:22:10)
  12. BLAST, le souffle de l'info (17/02/2022). Interview Guillaume Meurice (00:25:42)
  13. Monde à la loupe (29 janvier 2024). INTERVIEW : Guillaume Meurice (00:18:25)
  14. Chaîne Youtube France Inter (31 mars 2022). Equilibrons Mélenchon - Le Moment Meurice (00:01:12)
  15. Monde à la loupe (29 janvier 2024). INTERVIEW : Guillaume Meurice (00:18:32)
  16. Monde à la loupe (29 janvier 2024). INTERVIEW : Guillaume Meurice (00:18:38)
  17. Monde à la loupe (29/01/2024). INTERVIEW : Guillaume Meurice (00:19:00)
  18. Chaîne YouTube de France Inter (31 Mars 2022). Equilibrons Mélenchon - Le Moment Meurice (00:04:09)